LE MILIEU D’APPELS DES DISPARUS

À Los Angeles, en 2068, les pontoise de cristal filtraient l'éclairage comme par exemple des cartes glacées, et en haut d’un immeuble sans société, un centre d’appels opérait dans le plus très large anonymat. Aucune pancarte à l’entrée, aucune sorte de logo sur les murs. Seulement une chambrée divisée en box identiques, chaque indi

Lauriana continua à longer la berge du lac, habitée par une impression de calme inattendu, même si la forêt recélât encore une multitude de inconnues. Elle percevait une pulsation ésotérique dans l’air, un écho qui faisait pervibrer le bijou à son cuisse. Chaque bruissement de feuilles résonnait en elle tels que une partition dont elle